(Pie de foto): Kevin Gameiro desbordante de alegría tras haber marcado el segundo gol del Sevilla FC contra el Maribor (2-1), en la vuelta de los dieciséisavos de final de la Liga Europa (ida: 2-2). (Foto Marca/Icon Sport)
Así se llama el nuevo artículo que publicó hace un par de días L’Equipe sobre nuestro delantero. Es evidente que el diario francés sigue muy de cerca todo lo que hace Gameiro.
El artículo dice así:
En España, donde gana menos que en París, el ex del Estrasburgo y Lorient, ha tenido que adaptarse, pero a un fútbol que le gusta. «Me encanta», asegura. «Aquí es abierto, los entranadores juegan a ganar, a hacer un gol más que el contrario. Hay muchos espacios y, para un delantero como yo, es una delicia. Cambia con respecto a la L1. La mentalidad es completamente diferente».
Por ahora, aún tiene que hacer frente a los comienzos de su nueva vida, «a causa de la barrera del idioma», reconoce. A diferencia de su mujer, él no ha recibido cuross de español. «Pero voy bien. Cuando el entrenador me habla, lo comprendo todo». En su urbanización, uno de sus vecinos es Damien Perquis, el defensa del Betis. En su vestuario él es uno de los tres francófonos, junto con Stéphane Mbia y el argentino Nicolás Pareja, quien ha jugado dos años en el Anderlecht. Echa de menos Francia «un poco». Pero echa, de vez en cuando, un vistazo, a la Liga francesa y al Paris-SG, donde mantiene el contacto, de manera regular, con (Christophe) Jallet y (Blaise) Matuidi «.
A falta de dos meses para el final de su primera temporada (ha firmado un contrato por cinco años), la aventura apenas ha comenzado. «Llevo catorce goles, a pesar de la lesión, la adaptación a un nuevo club y a un nuevo campeonato», analiza. «Voy bastante bien, aunque siempre se puede hacer mejor». Con su club, clasificado para los Cuartos de Final de la Liga Europa (contra el FC Oporto) y con su mejor clasificación de la temporada (el 5º), la primavera se presenta bien.
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El artículo original:
LA ROUTE longe un golf puis s’arrête devant une petite guérite et une barrière, à l’entrée d’un quartier aux maisons entourées de hauts murs. Kevin Gameiro réside dans l’une de ces habitations cossues de la banlieue de Séville, avec sa femme et ses deux enfants, Aaron (4 ans) et Ayden, né ici il y a un mois et demi. Le trajet est long jusqu’au centre d’entraînement du Séville FC mais rapide pour rejoindre l’école française, de l’autre côté du Guadalquivir. « Il fallait le faire et c’est toujours mieux de le faire au soleil que dans le froid », sourit l’ancien attaquant du PSG (26 ans).
Il fallait bien quitter Paris et, alors qu’il marque de nouveau (4 buts en 6 matches) après un début d’hiver délicat, le dépaysement a l’air salutaire, sous le ciel pur de l’Andalousie et ses 30 °C à la mi-mars. « Je ne regrette pas du tout d’être passé par Paris, précise-t-il. Il y a eu des moments difficiles mais aussi d’autres, meilleurs, comme le titre de champion. C’était le bon moment pour partir, je ne voulais pas connaître une saison comme la dernière (*). Je voulais retrouver le plaisir de jouer et découvrir ce Championnat. »
Avec le Séville FC, qui reçoit demain le Real Madrid, Gameiro a déjà connu des hauts et des bas. Une intégration rapide (5 buts en 8 matches), puis une période creuse liée à une blessure qui a permis à son concurrent, le Colombien Carlos Bacca, de prendre l’avantage. « J’ai eu un problème musculaire aux adducteurs dont je n’arrivais pas à me débarrasser, explique-t-il. Je m’entraînais et je me refaisais mal. »
Il reste en contact avec Jallet et Matuidi
En Espagne, où il gagne moins qu’à Paris, l’ancien Strasbourgeois et Lorientais a dû s’adapter, mais à un football qui lui plaît. « Je m’éclate, assure-t-il. Ici, c’est ouvert, les entraîneurs jouent pour gagner, pour mettre un but de plus que l’adversaire. Il y a beaucoup d’espaces et, pour un attaquant comme moi, c’est un régal. Ça change de la L 1, la mentalité est complètement différente. »
Pour l’instant, il pose encore les prémices de cette nouvelle vie, « à cause de la barrière de la langue », concède-t-il. Contrairement à sa femme, il n’a pas pris de cours d’espagnol. « Mais ça va, quand l’entraîneur parle, je comprends tout. » Dans son quartier, l’un de ses voisins s’appelle Damien Perquis, le défenseur du Betis. Dans son vestiaire, il est l’un des trois francophones avec Stéphane Mbia et l’Argentin Nicolas Pareja, qui a joué deux ans à Anderlecht. La France lui manque « un peu quand même ». Mais il a gardé un oeil sur la L 1 et le Paris-SG, où il a conservé quelques contacts réguliers, « avec (Christophe) Jallet et (Blaise) Matuidi ».
À deux mois de la fin de cette première saison (il a signé un contrat de cinq ans), l’aventure commence à peine. « J’en suis à quatorze buts, malgré la blessure, l’adaptation à un nouveau club et à un nouveau Championnat, analyse-t-il. Ça se passe assez bien, même si on peut toujours mieux faire. » Avec son club, qualifié pour les quarts de finale de la Ligue Europa (contre le FC Porto) et installé à son meilleur classement de la saison (5e ), le printemps s’annonce bien.
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